En recevant beaucoup de messages me demandant des conseils sur l'élevage proprement dit des Roseicollis, j'ai pensé créer une nouvelle page spécifique afin d'essayer de répondre simplement aux bases de l'élevage de cet oiseau.

Pour avoir des informations plus fournies et plus précises, je vous invite également à acquérir un ou les 2 ouvrages présentés dans la rubrique bibliothèque.

Généralités :

Le Roseicollis est un inséparable de la famille des psittacidés et plus précisément du genre : Agapornis .

Son véritable nom est donc : Agapornis Roseicollis Roseicollis

Dans ce genre Agapornis, on trouve également :

L'inséparable Personata  -  L'inséparable de Fischer  -  L'inséparable de Liliane -  L'inséparable nigrigénis  pour les inséparables à cercle oculaire blanc. Ceux avec un dimorphisme sexuel comme les Pullaria, les Cana et les Taranta et les autres sans dimorphisme (Swinderniana et Roseicollis)

Les Roseicollis furent découverts en 1793 (Voillot) et reconnus comme une nouvelle espèce à partir de 1817. Leur nom vient du grec "roseus = couleur rose" et de "collum = cou". Les premiers jeunes en captivité naquirent en 1869 en Allemagne.

A l'état sauvage, les Roseicollis vivent en Afrique plus précisément dans le sud-Ouest Africain. ( Namibie, Botswana, Afrique du sud et Angola)

Leur biotope est principalement fait de zones rocailleuses avec buissons et broussailles sans oublier les points d'eau indispensables. Le Roseicollis n'est pas un solitaire, au contraire et vit en colonie de 10 à 50 sujets.

Même chose pour la reproduction où les nids se font en groupe ou plus exactement se "pillent" en groupe, en effet, le Roseicollis préfère utiliser des nids déjà existants et surtout ceux des Tisserins habitant les mêmes zones que lui. Certains feront quand même un nid dans des trous naturels sur les roches ou dans les arbres creux.

Contrairement à la captivité, Les oiseaux reproduisent en fonction des conditions extérieures et en fonction de denrées alimentaires disponibles ou non. Il préfèrera les graines et les baies sauvages mais les colonies pourront s'abattre sur un champ de maïs ou de millet cultivé.

Pour info, il existe une deuxième sous-espèce de Roseicollis (Agapornis Roseicollis Catumbella ) beaucoup moins connue, puisque identifiée en 1955 (Neumann). C'est un oiseau un peu plus grand avec le rouge plus intense que l'on rencontre en Angola.

Cette dernière caractéristique nous fait penser au nouveau type Hollandais, mais d'après les spécialistes, il n'y aurait aucun rapport entre le nouveau type Hollandais et la sous-espèce Catumbella...Qui peut en être vraiment sûr, tant l'origine du Nouveau type Hollandais est incertaine et mystérieuse...(mais cela n'engage que moi)