Premières expériences de Cédric     

   Tout a commencé il y a 4 ans lorsque ma mère acheta un couple de roseicolis lors d’une expo qui se tenait à Chaumont. Un oiseau d’une teinte jaune avec un autre sujet  bleu. Nous n’y connaissions pas grand chose en mutations ; en effet, c’était notre premier couple d’inséparables.

Après quelques mois et de nombreuses recherches, notre femelle isabelle garnissa une première fois son nid de 5 oeufs. Au bout de trois bonnes semaines, 5 petits étaient nés. Tout le monde était content. Malheureusement, alors qu’ils étaient âgé de 3 semaines, tous les petits étaient retrouvés morts alors qu’ils étaient bien nourris. 

Après que nous nous soyons remis de cet échec, nous proposions une nouvelle fois le nid à notre couple. 5 nouveaux petits naquirent. Malheureusement, de nouveau, les 5 étaient retrouvés morts. Il fallait se rendre à l’évidence, le problème ne venait pas de notre part.

Nous pensions alors à un problème de consanguinité. Pour résoudre ce problème, nous rachetions un mâle et une femelle et reformions deux couples. Malheureusement, ma mère ne souhaitait n’en garder qu’un !!!!

Et c’est là que tout a commencé (pour moi en tout cas). Je prenais la décision alors de me lancer  dans l’élevage d’inséparables. Un couple, puis deux, puis trois, il fallait se rendre à l’évidence, il fallait changer les installations. Les couples étaient tous en cage, et cela représentait beaucoup de place. Je commença alors a construire des volières dans le sous-sol de la maison de mes parents pour pouvoir mettre mes couples ensemble ce qui était fait lors de l’été 2000. Beaucoup m’avait déconseillé cette méthode me disant que les oiseaux allaient se battre surtout en période de reproduction mais je tentais quand même le coup. Grâce à ces volières, je souhaitais commencer à avoir d’autres mutations que le bleu, ainsi, des masques oranges, lutinos et cinnamon commençaient à arriver.. Je décida alors fin 2000 de mettre des nids. L’inquiétude régnait !!! Je passais mes journées à surveiller la volière. J’avais fixé mes nids au grillage et je n’en avais mis que le compte (contrairement à ce que beaucoup disent). Cette idée m’est venue après avoir élevé des pigeons qui s’approprient plusieurs nids et qui provoquent des bagarres. Tout se passa bien, les couples ayant pris chacun un nid après seulement 2 jours. Je leur apporta alors des branches de saule et tous se mirent à en garnir les nids. Plusieurs petits vinrent agrandir la famille. Je garda ces petits afin de pouvoir en refaire des couples pour les années suivantes.

A ce moment-là, une douzaine de couples étaient déjà présent dans la volière. Début 2001, 2 les rejoignèrent. La crainte était de nouveau là, allaient-ils les accepter ? Là encore, tout se passa bien. Malheureusement, suite à deux gros problèmes de santé qui m’ont empêché de m’occuper de mes oiseaux pendant plus de 6 mois, le «plan » d’élevage que j’avais bâti ne tenait plus, il fallait donc le revoir. Puis, finalement, j’apprenais au mois de juillet que j’étais pris dans une école à 300 km de chez moi. Il fallait donc se rendre à l’évidence, je n’allais plus pouvoir m’en occuper. A partir de ce moment là, j’ai du vendre beaucoup de mes couples pour n’en garder finalement que deux (ma mère s‘en occupant). Un pour avoir des petits masque orange, lutino et lutino masque orange, et une deuxième pour obtenir des petits bleu, bleu violet, lutino, et « albinos ». Finalement, début 2002, il ne me restait plus que deux couples dans la volière et 3 jeunes de l’année 2001.

Toujours autant passionné qu’au début, je racheta quand même un jeune panaché mauve et un cinnamon cobalt violet pour me refaire deux autres couples pour l’année prochaine !!!

Cédric BELLOT       http://www.perroqueure.com

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